Concept global

Le texte est entièrement chanté: 30 chants, auxquels s’ajoutent deux morceaux orchestraux (l’ouverture et la « Guerre de Troie », en fin de première partie); le spectacle dure une heure et demie, à quelques secondes près. Les voix peuvent être lyriques, ou non lyriques et amplifiées. La musique est conçue pour pouvoir être interprétée entièrement par des mezzo-sopranos et des barytons. L’accompagnement est de type symphonique: quatuor à cordes, flûte, hautbois, clarinette, basson, cor, trompette, trombone. Un seul instrument à vent étant prévu pour chaque pupitre, il faudra veiller, éventuellement par l’emploi de micros, à respecter l’équilibre sonore entre tous les musiciens et chanteurs. Outre des percussions symphoniques, une section rythmique discrète peut accompagner certains chants, si c’est indiqué sur la partition ; surtout pour une version « comédie musicale » (voix non-lyriques).

Une œuvre fidèle à Virgile

Le texte s’inspire de très près de l’œuvre de Virgile (il y colle nettement plus que l’opéra de Purcell, par exemple), d’où l’intérêt du spectacle, notamment, pour de nombreuses classes littéraires. Mais l’intensité du récit, la variété des tableaux, la qualité de la musique, alliant classicisme et modernité, intéresseront un public beaucoup plus large.

De la musique mélodique

La musique est mélodique ; il ne s’agit pas de « musique contemporaine », les mélodies sont travaillées et restent en tête, les harmonies sont plutôt riches, avec des inflexions tour à tour classiques, plus contemporaines, jazzy, … L’ensemble forme un tout à la fois inédit et cohérent – l’orchestration partout classique contribue à cette cohérence, y compris pour l’un ou l’autre morceau de facture très différente, orientalisante ou jazzy.

Didon et Enée dans la grotte. Heinrich Tischbein, 1722-1789
Didon et Enée dans la grotte. Heinrich Tischbein, 1722-1789